Né en 1912 en Catalogne, Francisco Coy s’est formé aux combats dans l’armée républicaine espagnole.
À 24 ans, il affronte la rébellion franquiste.
Il assure les liaisons avec les Brigades Internationales en tant que « commissaire » de guerre et sera amené à côtoyer, entre autres, le général Tito.
Le 14 février 1939, il franchit la frontière en tant que commandant.
Mais il est en exil et sera ainsi interné dans les camps de Compagnies de Travailleurs Étrangers (Argelès, Agde et Hérault).
Malgré cela, il continue d’animer l’esprit de lutte dans ces compagnies, surtout en Corrèze.
En 1943, passé à la clandestinité et membre du maquis, il se voit confier le commandement de l’école des cadres à l’Espicerie de Fanlac.
Il devient le commandant Dubois, surnommé « Pistolete » par les paysans et les résistants, accompagnés par deux adjoints, le capitaine Fernández (dit « Deo Gracias ») et le lieutenant Braulio (dit « Orthiz ») à Turnac.
Plus tard, il deviendra l’adjoint du colonel Godefroy (dit « Rivière »), commandant inter-régional F.T.P.
À Limoges, il fut instructeur à l’École de Bataillon, où il côtoya le commandant Guingouin.